Voici le profil des parieurs hippiques en 2016 selon l’ARJEL
L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (l’ARJEL) a publié il y a quelques jours sa traditionnelle analyse du marché des jeux en ligne. Ce document est attendu avec impatience par les différents bookmakers car celui-ci leur permet de mieux se situer par rapport à la concurrence.
Que peut-on en retenir ?
Le marché des paris hippiques sur Internet s’élève à 924 millions d’euros en 2016, en baisse de 9% par rapport à 2015.
Cette baisse s’explique par plusieurs raisons:
- La séparation des masses entre le réseau physique de PMU et son site Internet PMU.fr intervenue en décembre 2015 à la demande de l’Autorité de la Concurrence.
- La concurrence des paris sportifs qui ont naturellement explosés en 2016 tirés entre autre par le Championnat d’Europe de Football et les Jeux Olympiques
- Un faible renouvellement des parieurs hippiques (contrairement aux paris sportifs qui attirent de plus en plus de jeunes parieurs)
- Une faible exposition médiatique (même les très grandes courses ne sont presque plus mises en avant à la télévision… même s’il y a un léger mieux)
- La crise économique qui frappe toujours nos porte-feuilles et donc notre capacité à jouer.
- (A mon sens), l’augmentation du nombre de courses proposées de piètre qualité (voir l’article : « Une astuce pour gagner aux courses d’Afrique du Sud« )
Quelques chiffres clefs pour mieux comprendre le marché des paris hippiques sur Internet en 2016
Voici pèle-mêle quelques chiffres. N’hésitez pas à les commenter en bas de cet article !
- 4 262 courses hippiques ont été proposées en 2016 contre 4 455 l’an passé.
- Sur l’ensemble des courses, 2 315 étaient des courses de trot et 1 947 des courses de galop.
- 3 186 courses ont été organisées en France, contre 3 306 l’an passé, et 1 076 à l’étranger.
- Près de 133.000 turfistes ont en moyenne été actifs chaque semaine lors du 4ème trimestre 2016 (c’est-à-dire qu’ils ont placé au moins un pari). Voici où ils habitent :
- Où sont les femmes ? 83% sont des hommes sont des turfistes et seulement 17% des femmes.
- Les paris hippiques n’attirent (pas encore) les jeunes. Ainsi, parmi les turfistes pariant sur Internet :
- 5% ont moins de 25 ans
- 15% ont entre 25 et 34 ans
- 43% ont entre 35 et 54 ans
- 22% ont entre 55 et 64 ans
- 15% ont 65 ans ou plus
- De plus en plus de paris pris en mobilité : 33% des paris validés ont été réalisés depuis un téléphone portable ou une tablette.
- Les turfistes créditent leur compte joueur en toute confiance. Ainsi les voici la répartition des moyens de paiement utilisés
- 80.8% utilisent la carte bancaire
- 12.7% utilisent une carte prépayée
- 5.8% utilisent un portefeuille électronique
- 0.7% créditent leur compte par virement
- Impressionnant ! 10% des turfistes pariant sur Internet représentent 69% du total des mises. Et 1% des turfistes (les plus gros joueurs) représentent 26% des enjeux collectés par les bookmakers ! Il est donc normal que certains bookmakers investissent dans un programme de fidélité pour retenir ces clients (voir l’article : « Quel est le meilleur programme de fidélité des sites de paris hippiques« ). Ainsi, l’ARJEL indique que 46% des budgets des opérateurs sont consacrés à des bonus de fidélisation !
- Les opérateurs ont été en moyenne plus généreux que l’an dernier vis-à-vis de leur client. Ainsi, en moyenne, le taux de retour jour (le fameux « TRJ » - voir notre article : « Voici comment déterminer le taux de redistribution d’un bookmaker en Simple Gagnant« ) s’élève à 78% en moyenne sur 2016 (vs 75,6% en 2016).
- Place à la concurrence ! Si en 2015, PMU.fr représentait près de 83% de part de marché, celle-ci a baissé à près de 73%. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, il est peut-être temps de (re)tester un des concurrents de PMU.fr (voir l’article : « 7 raisons d’être infidèle« ) !
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